Cela fait déjà quelques années que je puise une partie de mon inspiration dans le cinéma, et pas seulement dans les films d’art et d’essai… Inspiration pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, tant les films sont des témoins de notre époque. Inspiration pour illustrer les concepts et outils que j’utilise en leadership et management. Inspiration aussi pour comprendre des postures, des attitudes qui apportent de la créativité et permettent l’ouverture des possibles. Inspiration enfin pour toucher non seulement l’intellectuel en chacun de nous mais aussi les affects profonds, les désirs et les besoins qui sommeillent en chacun.
Je vous propose aujourd’hui deux extraits du film «Un Monde Meilleur »). Profitez-en ça peut faire du bien !
Et si vous souhaitez que nous en reparlions, réagissez, postez vos commentaires, donnez votre avis et répondez à cette question : Et vous, vous faites quoi pour rendre le monde meilleur?
Rogier 
J’essaye, avant d’ouvrir la bouche, d’appliquer à mes propos les trois filtres de Socrate : Vérité, Bonté, Utilité. C’est fou les conneries que cela évite de proférer…
Pour rappel, voici l’histoire des 3 filtres ou passoires de Socrate :
Un jour, un homme très agité s’adressa ainsi à Socrate.
– Ecoute, Socrate, ce que je viens d’apprendre à propos de l’un de tes disciples …
– Avant de parler, as-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois filtres ?
– Les trois filtres ?
– Oui, mon ami, les trois filtres ! Le premier est celui de la vérité. As-tu examiné si tout ce que tu veux me raconter est bien vrai ?
– Non, je l’ai seulement entendu raconter et…
– Bien, bien. L’as-tu au moins fait passer à travers le second filtre, celui de la bonté ? Est-ce que, même si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce que ce que tu voudrais me raconter est au moins quelque chose de bien et de bon ?
– Non, Je dirais même au contraire…
– Eh bien, passons maintenant ce que tu voulais me dire à travers le troisième filtre : Demandons-nous s’il est vraiment utile de me raconter ce qui t’agite tant.
– Utile ? Euh, pas précisément…
– Eh bien, dit Socrate, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, oublie-le et ne t’en soucie pas plus que moi !