Vous souvenez-vous du film « Sur la Route de Madison » avec Clint Eastwood et Meryl Streep ?
Laissez-moi vous rafraichir la mémoire en quelques mots : un photographe est à la recherche d’un pont en bois perdu quelque part au fin fond des Etats-Unis. Au cours de son repérage, il fait la rencontre d’une jeune femme, mariée et mère de deux enfants. Elle est seule pour quelques jours et ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Le film raconte leur idylle…
Voici l’une des dernières scènes du film. Je vous invite à la visionner et à me transmettre votre opinion sur cette scène.
Selma, la délicieuse mammy du film « sous le figuier » (voir post précédent) a son avis sur la question : «Elle devrait lui ouvrir sa portière, parce que les choses qu’on a faites et ratées, on s’en remet mais de celles qu’on a manqué, on ne se console jamais. »
Et d’après vous, qu’aurait-elle dû faire et pourquoi ?
J’espère vos réponses en commentaire de ce post…
Bien , pourquoi se focaliser sur elle ? Pourquoi ne vient il pas a la porte? On peut aussi se poser la question : ne reste t elle pas aussi pour son mari, ses enfants? Qu’ont ils fait eux ? Les histoires d amour sont toujours de belles histoires au debut …mais après il faut assumer, penser a soi certes, mais ausi penser aux autres … A savoir a qui on veut faire mal : soi ou les autres ?
Manolo
Bonjour Emmanuel, déjà merci de ton retour et de l’intérêt que tu trouves au blog. Dans le cadre de ce film, je voyais chez lui, une attitude qui invite et ne force pas. Comme si il avait fait un choix et la laissait libre du sien. Et effectivement, prendre une décision implique souvent son propre environnement et des conséquences sur lui. J’ai pour attention particulière de construire le célèbre objectif SMART en vérifiant aussi son écologie. A bientôt. Philippe
J’ai regardé ce film de nombreuses fois, émue et passionnée, espérant à chaque fois, que Francesca réagirait différemment… Elle n’a jamais ouvert sa porte, ni toute autre chose d’ailleurs…
Et comment son mari a t-il pas senti ce qu’elle vivait à ce moment-là, assise à côté de lui?
Et pourquoi Robert n’est-il pas allé la chercher ?…
Comme si cette scène, presque irréelle, nous mettait chacun (Francesca, Robert, le mari, nous…) face à nos choix; ce que l’on ose, ce que l’on assume, et ce qu’on n’osera jamais?
Et puis finalement, si Francesca était partie avec Robert, leur histoire aurait-elle été idyllique? Ne l’est-elle pas justement parce qu’elle est restée à l’état de « possible »…
Bonjour Aurore, je partage l’émotion que tu décris, à chaque fois que je regarde ce film. Je l’ai utilisé entre autre dans une formation sur les cycles de vie et les décisions que nous prenons. D’agir ou de ne pas agir, d’ailleurs. Quelque soit la décision, j’ai l’impression qu’il nous reste à « assumer » comme tu le dis. A bientôt et merci de ton retour qui stimule. Philippe
Comment passer à coté de sa vie, de son envie, de son épanouissement, de l’amour en se posant trop de questions ? Et ben voilà, trop de questions tuent La Question…
Bonjour Aimée, merci pour ton commentaire et également celui que tu m’as transmis sur LinkedIn. Ce que tu dis me fait penser à la logothérapie et l’hyper réflexion. Tourner et tourner autour de ses questions, c’est comme le faire autour de sa personne et ne pas agir. Oser. Réécouter la chanson de Noah. Bises et a bientôt. Philippe