Souvenez-vous au printemps dernier de la ferveur déclenchée en Belgique par les Diables Rouges, l’équipe de foot locale.
La population belge et les marketeurs de tout poil rivalisaient alors de créativité et d’originalité pour envahir l’espace public et soutenir leurs couleurs: chaussettes de rétroviseur, drapeaux et fanions, couvre-chefs improbables, polos, écharpes, maquillage, … peu importait pourvu que ce soit noir-jaune-rouge.
Un soir de match, je quitte la maison et descends sur la ville pour assister à ce qui sera le dernier match de foot des diables rouges dans cette coupe du monde. J’ai décidé d’aller m’asseoir en plein air devant un écran géant et… un bon Orval.A cette heure-là, je suis encore guilleret parce que je suis persuadé qu’ils vont gagner. Je descends donc sur la ville, enchanté et réjoui du spectacle qui s’annonce. Nombreux sont ceux qui semblent avoir fait le même choix que moi. Bain de foule en perspective.
S’arrête alors une voiture qui se gare le long de la route. En descendent trois jeunes filles hautes en couleurs. La première, aussi jolie que noire de cheveux est vêtue de noir. La deuxième, une jolie blonde … habillée en jaune. Évidemment, la troisième est rousse et porte des vêtements … rouges. (Vous êtes trop forts !) Bras dessus, bras dessous, les trois jeunes filles rejoignent le flot des spectateurs tout en respectant scrupuleusement l’ordonnancement des couleurs.
C’est donc un drapeau belge vivant qui sautille là devant nous.
Un très bel exemple de coopération ! Car comme le rappelle Serge, « seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ».
J’aurais bien aime voir une photo des 3 filles… 🙂
Nicolas.
Impossible, Nicolas. En tout cas, aujourd’hui. Bientôt l’Europe, et l’espoir de revivre ces moments de fantaisie. A bientôt. Philippe
Quels talents d’écrivain, Philippe !
Article après article, je savoure les qualités de l’Artiste qui à chaque fois me touche ET par la profondeur de la réflexion, ET par l’apport pratico-pratique et la mise en lien qu’il fait avec les théories qu’il nous transmet, ET par la petite touche d’émotion bien personnelle ET par une subtile dose d’humouuuuur !!
Alors, quand en plus, il fait du teasing à laisser planer une atmosphère quasi-insoutenable de curiosité (et ce n’est pas Nicolas qui me contredira !), je me demande : ne serions -nous pas, tout proche du Grand Art ?!!! 🙂
Pour ma part ( chacun son « truc » ! ) ma curiosité se porte sur le fameux « Serge » …
Je me suis empressée d’aller rechercher le prénom de Steiner … mais c’est Claude !!!…
Je pense bien à un autre… mais est-ce bien lui ?…
Aurais-je gagné le droit d’avoir la réponse ?…
En tous cas, l’envie de lire le prochain article… ça c’est sûr ! 🙂
Corinne.
Bonjour Corinne, merci de ton retour, j’apprécie ta plume et ton humour. Quant à ta curiosité, j’y ai répondu par ailleurs. L’as tu lu ? te voilà bientôt sortie de ce stress intense. A bientôt
Philippe
Serge … Blanco! bien sur 🙂
Bonjour Aurore, Mais qui est donc ce Blanco ? rugbyman ou couturier ? Non, non, je parle de mon ami Serge Eskenazi, enseignant aussi à lyon chez JBS. Je profite pour passer un message personnel à Serge : je te remets mes amitiés. A bientôt.
A bientôt, Aurore et merci de ton essai (hihihi) Philippe