Archives pour la catégorie Logothérapie

L’Ecole des Professionnels de la Relation ouvre ses portes à Louvain-la-Neuve

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Je suis très heureux (et quand même un peu fier) de vous annoncer l’ouverture de mon école à Louvain-la-Neuve (Belgique).

Si nous lui avons donné le nom d’Ecole des Professionnels de la Relation, ce n’est pas par hasard. En effet, l’EPR (c’est son petit nom) a pour vocation d’offrir à tous les professionnels de la relation (Coachs, Consultants, Formateurs, Professionnels des ressources humaines, Managers, Enseignants, Soignants, Educateurs, Psychologues…) les outils leur permettant d’accompagner plus efficacement et de façon plus ajustée leurs divers publics.

Pour découvrir la brochure de présentation de l’Ecole des Professionnels de la Relation, cliquez sur ce lien: brochure EPR

L’EPR vous propose notamment les formations suivantes:

  • Coach & Team Belgique: un parcours de formation certifiante à la posture de coach (EPR-CTB), proposé aux leaders, managers, directeurs, accompagnateurs et consultants, autour de leur posture managériale et de coach, dans leur relation professionnelle. EPR-CTB est aujourd’hui le seul cycle CT® en Belgique. Il fait partie des 8 écoles internationales du réseau Coach &Team®. brochure-coach-team-belgique
  • Logothérapie et Phénoménologie: un parcours de formation à l’accompagnement par la logothérapie de Viktor Frankl et la phénoménologie de la Vie de Michel Henry (EPR-LPB), proposé aux professionnels de l’accompagnement, centré autour des questions : Suis-je ? Qui suis-je ? Quelle est ma vocation ? Que veux-je de ma vie personnelle et professionnelle ? Comment accompagner les personnes dans leur développement professionnel et personnel autour du sens de leur vie ?
  • Théorie des Organisations de Berne: une formation à la Théorie des Organisations de Berne (EPR-TOB), diagnostic et coaching, à l’intention des responsables, leaders, coachs et consultants en organisation. Cette formation est donnée en Belgique depuis plus de 10 ans en partenariat avec DTCF, représentée par Pierre-Yves Spaey.
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Je pense donc je fuis…

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« Cogito ergo sum »

Me voilà lancé dans une réflexion philosophico-existentielle à la suite de Descartes.

Je me suis longtemps contenté de la traduction « je pense, donc je suis » qui me confortait dans ma croyance en la supériorité de la pensée et de la réflexion intellectuelle. Puis un jour, j’en ai découvert une autre interprétation: « je doute, donc je suis »…

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Seul… au milieu de la vie

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La crise du milieu de vie, vous connaissez ?

Selon les sources, elle se manifesterait vers 40, 50 voire 60 ans. Elle surviendrait au moment où la famille est définitivement composée, où certains enfants quittent le nid et où les petits-enfants naissent. On dit aussi que certains changements physiques et psychiques (ménopause, andropause dérèglements hormonaux ou chimiques) peuvent la susciter. De même, certains événements sérieux, graves, lourds tels que la maladie, un accident, une rupture, une mutation, un coup de foudre personnel ou professionnel peuvent l’initier ou l’amplifier.

Ces étapes ont donc un impact majeur et sont, à ce titre, à prendre en compte, à ingérer, à intégrer, à traverser. Ce sont des moments de pleine conscience de notre condition d’Homme jouissant et souffrant. Comme pourrait le dire Frankl, tous ces moments témoignent de ce que nous sommes des êtres humains, nous donnant par-là, l’occasion de saisir affectivement notre pleine humanité. Lire la suite

Pays noir et salle obscure…

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Jeudi dernier, en route vers de nouvelles aventures, l’autoradio diffuse « Les Coulisses du Cinéma ». Le réalisateur belgo-marocain Nabil Ben Yamir y parle du tournage de son prochain film « Dode Hoek » (« Angle Mort » en français) dont la sortie est prévue début 2017.

Le film narre l’histoire d’un inspecteur de la police d’Anvers amené à visiter les quartiers de Charleroi.

Nabil Ben Yamir tenait à ce qu’une partie du film se passe en Belgique, terre qui l’a vu naître et à laquelle il est reconnaissant. Il s’est donc battu pour que les scènes belges se déroulent à Charleroi et à Anvers, dans des quartiers « vrais » et « beaux ». Je l’entendais dire que certains s’en étonnaient et lui suggéraient d’autres lieux de tournage. Et lui de répondre qu’il cherchait l’authenticité dans les endroits filmés. « Peut-être la première fois qu’une équipe de tournage mettait les pieds là-bas ».

A la réflexion du journaliste sur ce que ce film semblait être un combat de tout moment, le réalisateur répondit :

« Faire un film, c’est faire la guerre. Ça parle de soi ».

Je me suis arrêté sur le bord de la route, le temps de retranscrire cette phrase qui m’avait éclaté au visage. Lire la suite

Je tiens mon hôte en haute estime…

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Imaginez : vous êtes l’un des protagonistes de la scène qui suit…

Vous déambulez dans cette mégalopole où, depuis quelques mois des événements tragiques ont installé une ambiance plutôt insécure qui gâche un peu le plaisir et la spontanéité de la rencontre. Bref, si les gens s’y croisent, chacun semble rester sur ses gardes et tiens l’autre à distance.

Or, vous êtes à la recherche d’un logement et un vent favorable (une connaissance du propriétaire) vous a appris l’existence d’un lieu récemment restauré et vraisemblablement disponible. Une aubaine ! Vous décidez donc de tenter votre chance.

A l’adresse indiquée, vous sonnez et la porte s’ouvre sur un homme plutôt bien bâti qui arbore un large sourire aux lèvres et dans les yeux.

-« Je cherche un logement et l’un de vos amis m’a dit qu’il serait peut-être possible de loger chez vous. Est-ce vrai ? » Lire la suite

Bâtir l’amour et construire du sens…

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« Dans notre société, les hommes que l’on admire le plus sont ceux qui bâtissent des ponts, des gratte-ciel et des empires. Mais en réalité, les plus fiers et les plus admirables sont ceux qui arrivent à bâtir l’amour. Car il n’est pas de plus grande et de plus difficile entreprise. »

Ces mots sont extraits de « La Vérité sur l’Affaire Harry Québert » de Joël Dicker.

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Frankl aurait sans doute ajouté que bâtir l’amour (et aimer) est probablement l’une des plus belles et grandes valeurs à même de donner du sens à notre vie. Lire la suite

Qu’on se le dise…

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Deux séminaires de logothérapie et phénoménologie à ne pas rater!

Du 24 au 26 juin 2016 et du 14 au 16 octobre 2016, deux week-ends résidentiels pour échanger, réfléchir, grandir, avancer, se transformer et trouver du sens  autour des thèmes:

Altruisme – Estime de soi – Responsabilité

Pour agrandir l’affiche, cliquez sur séminaire juin et octobre

séminaire de juin et octobre

 

Ethique toc et tic-tac…

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Dans l’un des terminaux de l’aéroport de Zaventem où je me trouve en ce début d’année, un panneau publicitaire m’accroche l’œil. Au nom d’une célèbre banque franco-belge, il affirme:

« In a changing world, it’s time to invest responsibly ».

On y voit une horloge et, en arrière-plan, une éolienne. Cette affiche veut manifestement nous amener à penser qu’il s’agit d’une « bonne » banque (sinon la meilleure) car les investissements qu’elle propose sont en phase avec la Cop21 et le développement durable.

Tout au long de la journée, ce panneau me trotte (l’horloge, sans doute) en tête. Si bien que le soir, à mon retour de Genève, je m’assois devant lui pendant une dizaine de minutes avant de sortir de l’aéroport pour retrouver ma voiture. Pas de doute il me fait de l’effet et me décoiffe (l’éolienne, peut-être). Lire la suite

C’est du propre!

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Qu’est-ce qu’un talent? Peut-on le mesurer? Peut-on le développer? Pourquoi le développer?

Un texte évangélique en parlait, qui pourtant me laissait perplexe sur la question de l’injustice lors du partage de la richesse.

Comment parler des talents ? Je me posais cette question depuis quelques temps quand j’ai eu la chance de rencontrer le recteur de l’université de Ruengeri dans la cadre du congrès de logothérapie au Rwanda.

Lors d’un échange à la sortie d’une des conférences, il nous raconte cette histoire que je vous livre telle que ma mémoire l’a reçue. Je vous prie donc de m’excuser d’en avoir réinterprété certains passages.

« Dieu créa 3 individus. Comme ils sortaient de la terre, Dieu leur suggéra d’aller se laver.

Pressé, le premier couru dans le bassin, s’y plongea en se démenant de tous côtés et prit toute l’eau disponible, la gaspillant et la renversant tout azimut. Il sortit tout blanc de cet épisode. Lire la suite

Se repaître des repères…

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« Dans un monde sans repère

Que l’amour des fleurs

Nous permette de construire

Un espace de vie plus doux »

Tel est le message de la carte de vœux que le facteur vient de déposer dans ma boîte aux lettres. C’est la première affirmation qui m’interpelle le plus: « dans un monde sans repère »… A sa lecture, je ressens une grande tristesse, comme un gouffre qui m’aspire vers les profondeurs. « Tu es trop sensible, Phil ! » me dis-je en laissant de côté cette carte avec la promesse d’y revenir plus tard.

C’est donc le lendemain que j’y reviens avec cette question : « le monde est-il (vraiment) sans repère ? »

Frankl disait déjà que l’homme avait perdu une capacité essentielle qui lui donnait les moyens de se repérer dans le monde en évolution : l’instinct. Selon lui, l’homme avait aussi perdu la confiance dans les institutions religieuses, politiques et éducationnelles, qui étaient autant de repères essentiels pour baliser son chemin. Si je peux accepter l’idée que l’homme a perdu certains repères, le monde en est-il pour autant totalement dépourvu? Lire la suite