Archives pour la catégorie Non classé

Bonnes vacances!

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Qu’est-ce qui nous arrive?

Je souhaite que ce blog soit un espace de réflexion, d’ouverture, de respiration et de joie d’appartenir à la vie. Pourtant, il faut bien reconnaître que la situation du monde, de notre environnement, de nos errements ne nous y invite pas franchement. Et malgré tout, à la fin du webinair que je vous invite à découvrir plus bas, Marc Halevy crie un enthousiasmant « elle est pas belle la vie ! » 

Alors relevons donc la tête, asseyons-nous bien confortablement, les deux pieds au sol et laissons-nous ressentir!

De son côté, Vincent Lenhardt a décrit dans un modèle déjà référencé sur ce blog (le chaos management) comment l’Homme peut transcender le chaos, la complexité et les crises en se recentrant sur le sens, dans les différents espaces que sont l’individuel, la relation, l’entreprise, notre environnement, le monde. Et pour ce faire, Il montre que l’Homme est appelé à un véritable changement identitaire en acquérant ou en développant une nouvelle posture, de nouvelles croyances, de nouvelles compétences, la flexibilité, l’adaptabilité, l’ajustement, l’humour, le pardon, la capacité à la coopération et à l’intimité.  Lire la suite

Il y a des jours comme ça…

Ce matin, ce n’est clairement pas la grande forme. Je suis songeur, silencieux et renfermé. Même une balade en forêt avec Bélie a été impuissante à m’apaiser avant de commencer à travailler. C’est dire…

Pas tellement désireux de poursuivre la journée en mode « morosité ronchonne », je décide de me poser pour réfléchir. Et face à ce que nous traversons actuellement, j’ai bien envie de donner plus de place à notre existentiel.

Pour mener ma réflexion, je prends le parti de la structuration du temps en trois espaces: l’avant Covid19, le pendant et l’après Covid19.

Nous pouvons reconnaître les deux premiers espaces (avant et pendant) dans notre manière de « vivre, d’expérimenter, de refuser, de marchander ou de traverser » ces derniers mois et ces dernières semaines. Le troisième espace, c’est quand nous manifestons de l’impatience à écouter notre première ministre ou quand nous spéculons sur le comment sera l’après, comment nous le vivrons, ce qui nous sera possible ou permis, quelle sera notre liberté et comment nous pourrons l’utiliser. Lire la suite

L’hiver a assez duré. Faut le clore!

Le carnaval tel que nous le connaissons aujourd’hui puise ses racines dans des temps très anciens. Il est en effet l’héritier de traditions notamment latines (Bacchanales, Lupercales, Saturnales,…), égyptiennes (fêtes d’Isis) ou encore grecques (cérémonies en l’honneur de Dionysos).

Toutes ces traditions célébraient le réveil de la nature à la fin de l’hiver. Pendant quelques jours, l’ordre social était inversé: les esclaves devenaient maîtres et les maîtres prenaient la place des esclaves en allant jusqu’à les servir à table.

De même, notre carnaval est la négation du quotidien et encourage ses adeptes à s’affranchir temporairement des règles.

Je vous retrouve avec plaisir la semaine prochaine pour reprendre le cours normal de ce blog;-)

Un pont entre deux rêves…

Depuis la publication en 1900 du « Die Traumdeutung » (« l’Interprétation du Rêve ») de Freud et la parution en 1908 d’un article de Jung intitulé « L’Analyse des Rêves », on connaît mieux le rôle du rêve dans notre processus de transformation intérieure.

Pour ma part, j’y suis attentif depuis longtemps je considère les rêves comme autant d’éléments qui peuvent m’apporter des signes sur ce que je suis occupé à traverser. 

Aujourd’hui, j’ai envie d’en partager deux avec vous…

Si quelques années les séparent, je les sens toutefois unis par un lien porteur de sens à mes yeux.

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Meilleurs Voeux!


Entre deux ballons de Muscadet partagés sur le zinc d’un café – qu’il soit du Commerce, des Voyageurs, des Sports ou à l’enseigne de Chez Ginette & Loulou (liste non-exhaustive) – les philosophes du quotidiens débattent volontiers des caprices de la météo et de la fuite éperdue du temps.

Ne me reconnaissant aucune compétence en météorologie et ayant à vrai dire peu d’intérêt pour la chose, je me garderai bien de les contredire sur le premier point de leur doctrine. Par contre, je dois bien confesser une adhésion totale au second.

En effet mes amis, cette année encore, le temps a filé et nous voici déjà à la fin de décembre. Il faut dire qu’entre les activités de l’Ecole des Professionnels de la Relation, l’animation de ce blog, ma pratique de coach, de superviseur et de formateur, mes projets et mes voyages, 2019 aura été intense et passionnante.

A l’occasion des fêtes de fin d’année, je tiens à vous faire part de ma gratitude pour votre fidélité et votre confiance. Car ce sont elles qui nous portent, mon équipe et moi. De tout coeur, nous vous souhaitons tous de joyeuses fêtes et une année 2020 à la hauteur de vos attentes les plus folles…

Voeux EPR 2020

 

4 temps, 3 minutes, 2 mots, 1 leitmotiv

Qu’il s’agisse de ma vie personnelle ou de ma pratique professionnelle, deux mots – pour ne pas dire deux concepts – m’accompagnent au quotidien: Liberté et Responsabilité.

Dans la vie familiale, j’ai la sensation qu’ils reviennent à tout bout de champ quel que soit le sujet abordé: la fatigue, les vacances, le travail, la maladie, les enfants, etc. Ils sont également omniprésents dans le professionnel, quand je suis en accompagnement individuel ou collectif. 

La question qui se pose est de savoir comment chacun de nous a la possibilité de se positionner au-delà de ses propres limites et croyances et au-delà de ce que j’appellerais l’imaginaire ou la pression collective avec ses contraintes, ses injonctions, ses pressions. Et même si ce qui nous entoure, à commencer par notre ego, notre Je combatif et les autres génèrent un environnement déterminant, nous pouvons ouvrir les yeux, regarder ce que nous ne pouvons pas changer et ce que, a contrario, nous avons le pouvoir de changer. Cela nous permet alors de ré-ouvrir des options et de les questionner afin de choisir et décider. Lire la suite

Sexe fort? Mon oeil!

Manager dans le secteur bancaire, il est jeune et ambitieux. Alors que nous échangeons sur nos perceptions des émotions, il me dit : « En général, les hommes et les femmes ne les vivent pas de la même manière. Biologiquement, nous sommes différents et ressentons les émotions de manière différente aussi. Les femmes sont plus sensibles que les hommes d’ailleurs c’est prouvé scientifiquement ». 

Le ton et la posture qu’il emploie pour s’exprimer me surprennent, pour ne pas dire qu’ils me désarçonnent. Droit sur sa chaise, il a le regard fixe et le verbe assuré, ce qui laisse peu de place à la contradiction. « Ça ne se discute pas ! »

De mon côté, gros malaise! J’éprouve un mélange de tristesse, de colère et de peurs. Tristesse pour le fossé que je perçois entre cet homme et moi et pour ma difficulté à construire la relation. Colère car je ne veux pas me laisser phagocyter dans un tel discours. Et enfin de nombreuses peurs qu’il me semble alors utile d’analyser. Lire la suite

Quand le philosophe éclaire le leader…

Roland est le patron d’un groupe international. En tant que leader, il manifeste une très haute exigence quant aux valeurs qui sont les siennes et qu’il entend bien suivre, vivre et transmettre.

Je l’accompagne depuis quelques mois et lors de notre dernière séance de coaching, Roland me cueille par une citation lui venant de l’une de ses récentes lectures: « Un leader ne doit pas être exemplaire, il lui faut montrer l’exemple ! »

Beau et vaste sujet de réflexion…

Mais ce qui m’intéresse surtout dans la citation choisie par Roland, c’est ce qu’elle me dit de lui et des conflits intérieurs qui semblent l’animer. En effet, face aux choix qu’il doit poser en tant que responsable, il éprouve une frustration mêlée à des sentiments de peurs, de honte et de culpabilité. Car il est clair que Roland se débat dans ses propres contradictions d’homme, de mari, de père, de manager, de leader ou d’humain tout simplement. Lire la suite