Courir après le temps au risque de le perdre…

Réunis entre pairs ce week-end, nous nous interrogeons sur l’énergie dans laquelle nous sommes alors que le souvenir des vacances passées commence déjà à s’estomper. Chacun y va de son commentaire:

« C’est loin et je suis déjà dans le rythme de l’année commencée… »; « Quelle belle période d’arrêt, j’ai farnienté, je me suis promené, j’ai regardé la nature et j’ai lu ! Ça m’a donné envie de prendre le temps de lire durant l’année ! »; « De belles vacances ressourçantes au niveau physique et le constat que j’étais encore fatigué émotionnellement ! Comment en sortir ? »; « J’ai besoin de repartir me reposer, mais quand le pourrai-je ? »; etc

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What’s in a word?

Dans la culture « Coach and Team* », deux termes reviennent fréquemment au point de faire un peu figures de leitmotivs: »bienveillance et exigence ». Revêtus d’une double connotation de protection et de permission, ces deux mots sous-tendent toutes postures et interventions de coaching et de management.

Bienveillance

Si le mot bienveillance peut être évocateur d’une valeur visée (« veiller au bien », qu’il s’agisse de soi ou de l’autre), il peut aussi perdre de son intention (voir ci-dessous).

Mais au fond, qu’est-ce que « veiller »?

Pour le comprendre, l’on peut se référer à trois histoires:

J’ai besoin de votre avis!

Amis internautes, quelle(s) sont vos passions ? Où donnez-vous du sens à votre vie ?

En ce qui me concerne, jouer, regarder, clowner, écouter, partager et découvrir me passionnent. Pour ce faire, un mode qui me correspond (en logothérapie, on parlerait plutôt de valeur), c’est celui qui consiste à transmettre, former, accompagner dans la transformation… Et le bon espace pour cela, c’est la formation et la supervision.

Selon Frankl, choisir un « mode d’exprimer » sa passion, choisir une valeur, c’est faire un choix éclairé par le concret de la vie et les possibilités que j’ai, en ayant préalablement recherché les options.

Je viens de passer deux jours avec mes amis et pairs logothérapeutes. Nous avons parlé de formation et de supervision. Nous nous sommes questionnés sur les possibilités de concrétisation, sur l’acquisition et la confirmation des compétences et sur leur mise en œuvre dans les situations vécues par, et avec, les personnes en présence.

La violence au-delà des clichés…

Qu’ont en commun les images suivantes* ? (Tentez de vous les figurer au fur et à mesure de la lecture) :

Un divan avec 6 bébés du même âge, assis dans des positions différentes

Deux amoureux enlacés

Une chute d’eau

Une horloge avec une heure représentée (différente du 10h10 cher aux horlogers)

Des loups hurlants

Le burn out, un sujet brûlant!

Je vous recommande le livre de Pascal Chabot « Global burn out« , publié par le PUF.

Trouvé sur amazon.fr, le commentaire d’un lecteur m’interpelle :

« Ça explique bien la provenance du mot et du mal. Pas assez comment aborder l’état et tenter de le vaincre. Ne cherchez pas dans ce livre un remède à vos maux. »

Pourquoi ce commentaire est-il bienvenu et acceptable ? Plus j’en parle avec des professionnels – la dernière fois, c’était avec Isabelle – plus je constate que c’est un sujet vraiment touchy.