Ce matin encore, je lisais une pub du magazine Trends Tendance qui (me) proposait le décodage de quelques gourous, prophètes du malheur, alarmistes patentés et pessimistes professionnels au fonds de commerce inépuisable.
En 1980, Frankl écrivait déjà la nécessité pour les logothérapeutes de dégourouifier leur pratique et de n’accorder aucune valeur aux papotages tout en s’abstenant de promettre obéissance à quelque orthodoxie. En guise d’antidote à ces dérives, Frankl proposait un pessimisme comique, une prise de recul salutaire appelée intention paradoxale.*
Prendre du recul, laisser surgir mes intuitions, interroger ma conscience, me faire confiance, choisir et décider. Agir. La question du « qui suis-je » m’aide aussi à me repositionner fréquemment. Qui suis-je, à quelle place veux-je être, quel contrat prends-je ? Et je m’aide d’un des modèles qui me sont usuels, pour faire le tour de cette question. J’ai à ma disposition (entre autres) le hérisson de Collins, le leader personnel de Berne, l’identité en quatre zones de Lenhardt.** Lire la suite