Du chaos management au chaos existentiel ou de l’important à l’essentiel…

Angela est patronne d’un cabinet de consultance. Comme elle le dit elle-même, elle y prend son pied tous les jours et a l’impression de vivre à l’intérieur du cabinet ce que son équipe et elle proposent dans leurs accompagnements à l’extérieur.

« Je suis fière de cela, de voir qu’avec mon équipe, nous arrivons à expérimenter dans la vraie vie du cabinet les processus que nous suggérons et mettons en place chez nos clients. Cela a été bon pendant toutes ces années! »

« Et aujourd’hui, Angela, c’est encore bon pour toi ? »

« Je suis frustrée ! Et c’est trop ! J’ai l’impression de vivre une vie à la con. Je voudrais être ailleurs. »

Après quelques questions complémentaires, je comprends qu’Angela est à l’aise dans l’entreprise avec l’imprévisibilité, l’incertitude, les erreurs et doutes possibles. En tant que chef d’entreprise, elle connaît la culpabilité et elle s’en accommode en prenant ses responsabilités. Elle est confrontée quotidiennement aux diverses contradictions liées à sa fonction, aux paradoxes, ambiguïtés et ambivalences entre lesquelles elle doit arbitrer : vouloir quelque chose au plus profond et lâcher prise sur ce vouloir, gérer le court terme et le long terme dans des décisions contradictoires et pourtant nécessaires, perdre du temps pour en gagner. Et elle accepte ces contradictions, qu’elle utilise comme des opportunités pour faire vivre la culture de l’entreprise en émergence. Elle est à l’aise dans tout cela et elle me le confirme. Et pourtant, elle ressent des frustrations majeures. Que fait-elle là ?

Publicité

Ordo ab chao

Dans l’article précédent, nous avions laissé Anouchka face à ses questionnements: « Que se passe-t-il ? Comment réagir ? ».

Première piste: 

Basique et assez répandue, la première idée consiste à se focaliser sur la résolution technique et pratique des difficultés. Anouchka pourrait par exemple développer le marketing de sa structure, renforcer ses démarches commerciales, retourner voir ses clients et leur faire d’autres propositions. Dans un autre registre elle pourrait menacer d’attaquer pour rupture de contrat, rompre les alliances, etc. 

Chaos mais pas KO!

Anouchka est gérante d’une société de consultance, créée il y a dix ans. La société se développe bien et atteint pleinement ses objectifs.

Lorsqu’elle vient me consulter, Anouchka fait face à trois contrariétés:

• Elle vient d’apprendre qu’une entreprise qu’elle accompagne depuis plusieurs années reporte d’un an la nouvelle phase d’accompagnement.
• La prospection initiée dans une autre société est remise en question pour des raisons budgétaires.
• Une collaboration patine sur un appel d’offre récent.

Ses questions : Qu’est-ce que cela vient dire ? Comment en faire quelque chose ? 

Stop ET encore…

Connaissez-vous Blablacar ?

Jusqu’à il y a peu, je n’en avais reçu que des échos du style « c’est chouette le covoiturage, ça favorise les rencontres, on échange, on parle… « .

Franchement, tout cela m’emballait assez moyennement.

Mais, c’est bien connu, l’occasion fait le larron : un rendez-vous de dernière minute à Paris et me voici sur le net à la recherche d’une solution de voyage à bon marché. Entre autres réponses, le moteur de recherche me propose Blablacar.

Je me laisse faire et je me réjouis de vivre une nouvelle expérience (ce qui, dit-on est excellent pour le cerveau).

Nathalie pour l’aller, Djemal pour le retour.

Cette réclame réclame notre attention…

Indépendamment de la marque et des énormes intérêts financiers qu’elle défend, cette pub m’a tapé dans l’œil !

Même si le concept publicitaire ne casse pas trois pattes à un canard, c’est tout de même assez bien vu de la part des créatifs de parler de l’être pour stimuler le faire. De nous pousser à la consommation en nous faisant croire qu’en consommant (le « faire »), nous allons trouver le bonheur (satisfaire notre « être »). C’est finalement tout l’art de la publicité…

Après avoir vu cette publicité, je me sens heureux car c’est plutôt chouette de voir de belles personnes associées à un slogan qui me plait et auquel j’adhère.

« Parfois les gens dont on n’attend rien font des choses que l’on attendait pas. »

Ce titre est l’une des phrases-cultes que l’on entend plusieurs fois au cours du film « The Imitation Game ». Ce film raconte l’histoire hors-norme d’Alan Turing, le mathématicien anglais qui permit de percer le secret du code de communication des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale.

Avec la machine Enigma, Turing est aussi considéré comme l’inventeur de l’ordinateur. Précurseur dans son domaine, il contribuera ainsi à initier la 3ème révolution industrielle, comme la présente Rifkin.

Logothérapeutes et boute-en-train…

Nous sommes trois à partager le même compartiment de train. La joie et la  bonne humeur sont aussi du voyage.

Marquées par la semaine de logothérapie que nous venons d’animer ensemble, les conversations fusent et nous sautons d’un sujet à l’autre. Au grand dam des autres passagers car, oui, nos échanges sont animés !

Et nous refaisons le monde : D’où vient la vie ? La vie a-t-elle une mémoire ? La vie est-elle mémoire ? La vie s’est-elle auto-engendrée ? Qui m’a engendré ? La vie a-t-elle un sens ? Est-elle sens ?