Out!

Nous connaissions déjà le bore out (la maladie de l’ennui) et le burn out (l’épuisement général) et voilà qu’arrive le brown out (la baisse de courant). Décidément, le out semble plus que jamais in…

Plus sérieusement, c’est la première fois que j’entends parler de brown out et je compte bien l’intégrer au plus vite à mon Larousse intérieur. Et cela d’autant plus que cela traite de sujets qui m’intéressent au plus au point : la perte de sens, la frustration, le vide de sens…

Les chercheurs britannique et suédois André Spicer et Mats Alvesson viennent de publier « The Stupidity Paradox », un livre dans lequel ils relèvent que de nombreuses entreprises recrutent de brillants diplômés pour exiger d’eux qu’ils mettent leur cerveau en veilleuse pour ne pas dire en berne. Comme si il y avait une intention délibérée. Évidemment, nous sommes dans le paradoxe. C’est une autre logique.

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Il y a de l’électricité dans l’être…

Dès son entrée dans le cabinet, Violaine se montre très agitée. A peine assise, elle lève les yeux vers moi, puis vers le plafond avant de se lancer dans un long monologue. Pendant plusieurs minutes, je me garde bien de l’interrompre pour la laisser se déposer.

Rien d’urgent, je la reçois comme si c’était la première fois.

Vient tout de même le moment où je me demande quel traitement réserver à tout ce qui vient d’être dit. Quand Violaine s’exprime, quel sens donner à ce flot de paroles ?

Si par moments, son discours m’apparaît comme une évidence, une quasi certitude, à d’autres je dois me fier à mon intuition et parfois même accepter de n’en pas comprendre grand chose…

Cela me rappelle une anecdote citée par Frankl pour expliquer la logothérapie. Il avait reçu une femme américaine très agitée qui, sans hésitation, lui avait longuement parlé en anglais rapide avant de le remercier au terme de l’entretien. En conclusion, Frankl avait dit : « je n’ai rien dit, je n’ai pas compris son anglais, je n’ai pas compris ce qu’elle voulait. Mais elle m’a dit que notre rencontre l’avait fait avancer. »

Dialogue autour de la communication…

-« Je viens de faire une nouvelle expérience ! C’était très fort parce que je ne m’y attendais pas. »

-« Oh, oh ! Ça parlait de quoi ? »

-« Des trois niveaux de communication. »

-« Mais encore ? »

-«  Le premier niveau, c’est-à-dire ce qui est communiqué en tant que tel, comme l’information, le transfert de connaissance. Bref, ce qu’on appelle, le Quoi, ce qui fait l’objet de la communication. Le deuxième niveau, c’est le Comment, la façon dont on communique ou si tu préfères, le processus selon lequel on communique : le dialogue socratique, le feed-back, l’échange de mail, la Méta- communication. »

-« Intéressant ! »

-« Super, j’entends que tu suis la conversation. »

Chaque fin annonce un nouveau départ…

L’autre vendredi, nous clôturions le cycle de la formation CTD13 à Chambéry. La fin d’une formation est toujours un moment important, mais cette fois, j’avais une annonce particulière à faire :

« Nous voici au terme de ces 23 jours de formation. Vous avez connu Laurence en tant qu’Observatrice durant 21 jours puis, ces deux derniers jours, comme Rover, accompagnatrice de vos groupes dans leur besoin de régulation et de processus durant la certification.

Je vous annonce la naissance de Laurence, enseignante CT qui prendra ma place à partir de janvier 2016 dans le binôme avec Christine pour la formation CT15. Vive Laurence ! »

Applaudissements nourris autour de Laurence. Un chouette moment ! 

Coupe le son!

Cela fait quelques années que Philibert et moi sommes amis. Musicien, il n’a pas son pareil pour faire chanter une guitare, un piano ou un accordéon. Grand professionnel, il a en outre l’oreille absolue.

Pourtant, lorsque nous nous rencontrons, il n’est pas rare qu’il nous demande de baisser, voire de couper la musique ambiante. Elle a tellement d’impact sur son écoute avec nous. Comme il dit (ou comme je l’entends) : « j’ai l’impression d’avoir deux conversations en même temps ! Et je décrypte sans arrêt la musique, fa, sol mineur, la, si, … Donc, si je peux me passer de cette deuxième conversation, cela m’arrange ! »

Prendre soin de soi, ça ne va pas forcément de soi…

Prendre soin de soi. Voilà un bel adage qui ouvre les portes menant à la félicité.

Cependant, si je me le dis souvent et que je le répète souvent à mes clients, ce concept reste relativement flou derrière ces mots magiques.

Alors, c’est quoi prendre soin de soi ?

En suivant Frankl, je sais que je peux regarder le « prendre soin » autour des trois dimensions de la personne : le corps, le psychologique et le noétique*.

Tout au long de l’été, les magazines ont abondamment parlé de ce thème. Le Vif / L’Express s’est même fendu d’un article qui, malgré son titre (« Comment entretenir ses capacités intellectuelles en 10 points ? ») s’applique parfaitement au thème du jour.

Il est signé W.B. et je vous le livre à peu près tel quel :

Espace et temps, les 2 dimensions du coaching

Dunkerque, brasserie L’Edito, table 208. Si vous êtes deux, c’est selon moi la meilleure table de la brasserie. La plus intime car séparée de la salle par une petite rambarde. La mieux située avec vue imprenable sur le bassin intérieur juste à côté des yachts. La plus confortable avec ses fauteuils en cuir enveloppants. Un moment de plaisir intégral. Peut-être même de joie. Évidemment, ça dépend du temps que vous y consacrerez. … Et avec qui vous y serez.

Récapitulons : choisir son espace, prendre le temps. C’est tout le coaching, ça ! 

Le burn out à la lumière de la TOB

Imaginez une société idéale composée de hauts potentiels bénéficiant d’un haut niveau de d’études et de rémunération… Nichés dans un coin de verdure très protégé, les bureaux sont aérés et spacieux tout en étant très proches du centre-ville. Dès leur arrivée dans les locaux, les collaborateurs se voient offrir des services destinés à leur faciliter le quotidien (courses, blanchisserie, garderie, service de conciergerie, portier, …) et à leur libérer l’esprit pour une efficacité optimale. Ils bénéficient d’ailleurs d’horaires flexibles et de beaucoup de liberté. Ils donnent (presque) tout à leur métier, en lien avec la recherche.

Les objectifs de la société sont clairs, précis, ambitieux et les moyens pour les atteindre, quasi illimités.