Archives du mot-clé joie

Un pot entre collègues…

Je viens de participer à une journée de team building réunissant une dizaine de participants, un leader et un coach.

D’entrée de jeu, Cécile le coach du jour propose une idée géniale à l’ensemble des managers participants: se donner tout au long de la journée des signes de reconnaissance.

Son idée partait de ce que, pour elle, les signes de reconnaissance contribuent grandement à l’ouverture dont font preuve les managers quand ils sont dans cette économie là. Une ouverture porteuse de performance, d’efficacité, de bien-être et de plaisir.

J’ai tout de suite accroché à son idée. Je pouvais d’ailleurs faire le lien entre les signes de reconnaissance (s’en donner personnellement et en recevoir) et la construction de son identité propre. Un modèle que j’ai déjà décrit par ailleurs sur ce blog: l’identité en cinq zones, l’agir, les référents, le moi peau, la reconnaissance externe et la reconnaissance interne. Alors, quand un coach parle de construction identitaire, je démarre au quart de tour!  Lire la suite

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L’union fait la force

J’aime beaucoup l’adage qui illustre cet article. Je le mets d’ailleurs en pratique lors de mes accompagnements, qu’ils soient individuels ou collectifs.

Ainsi, dans le cadre d’accompagnements individuels, je me fais superviser et je vais en thérapie. Je témoigne alors de ce que je vis dans ces coachings ou ces logothérapies. Je construis également ma part de relation avec le coaché et nous co-élaborons les recherches d’options, les ouvertures, les prises de recul qui existent des deux côtés. C’est bien une relation de partenariat « collectif » que nous soutenons ainsi afin d’aller plus loin.

Et si dans les interventions relatives aux équipes et organisations, je travaille en binôme, c’est parce que j’ai constaté que prendre appui sur « l’autre » pour construire me permet de revenir dans mon okness, de ré-activer ma créativité, de stimuler la réflexion, de poser les diagnostics et d’agir en conscience.  Lire la suite

Un lange passe…

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Il est 22 heures et j’attends au troisième étage de l’aile G du CHR (Centre Hospitalier Régional) de Namur.

Paul Aym m’a appelé une heure plus tôt pour m’annoncer la bonne nouvelle: Adeline et lui viennent de mettre au monde Augustine, leur fille déjà chérie. Augustine se porte bien et affiche des mensurations de rêve: 49 cm et 3,5 kg.

A l’appel de Paul Aym, je me suis immédiatement mis en route afin d’embrasser tout ce petit monde avant mon départ, tôt le lendemain, pour une semaine de travail en France.

En attendant qu’ils remontent de la salle d’accouchement, je pianote sur ma tablette quand un jeune homme vient s’asseoir en face de moi. Long, fluet, souriant, timide, fatigué, ému, je le trouve plutôt touchant. Lire la suite

Avant de s’y remettre, il faut d’abord s’en remettre…

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On a beau s’y attendre et pourtant, chaque année, quand vient la fin des vacances, il est difficile de ne pas ressentir un pincement au coeur, un petit quelque chose de l’ordre du deuil…

Nous sommes nombreux à considérer les vacances un peu comme un projet. Il n’est donc pas absurde de les observer sous l’angle de la « gestion de projet » et même d’y voir les étapes décrites dans la roue de Hudson. Aujourd’hui, le « retour aux affaires » est donc une nouvelle étape qu’il nous faut franchir, une rupture, une clôture et la fin du projet.

Que nous dit Hudson des étapes qui suivent la rupture ?

Première étape: le deuil.

Les différents mouvements décrits par Kubler Ross sont la tristesse, le déni, la colère, le marchandage, la peur, le renoncement, l’attachement et la joie. Avec d’autres spécificités en fonction des situations vécues. Lire la suite

Bernie en berne et Hillary hilare…

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Bernie Sanders semble avoir perdu le combat pour sa nomination à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine. Hillary Clinton semble l’avoir gagné.

Cette semaine, Maurin Picard écrivait dans « Le soir » : « Clinton peut enfin communier avec le public en liesse, et s’autoriser à savourer la réelle dimension historique de sa victoire : la première nomination par un grand parti d’une femme à l’investiture présidentielle en 278 ans de démocratie, après une vie de lutte pour l’égalité des droits. »

Plus loin, il dit encore : « C’est dans le Navy Yard, à Brooklyn, que Clinton peut aussi évoquer sa défaite aux primaires démocrates de 2008, et ce « plafond de verre » qu’elle s’était avérée « incapable de briser » alors, mais qui semble bien devoir céder, enfin, à force de persévérance et dédier ce moment à « ces petites filles qui rêvent en grand, et peuvent devenir ce qu’elles veulent – même présidentes « .

Fais-je partie de ce public en liesse, prêt à savourer ce moment historique?  Lire la suite

Je tiens mon hôte en haute estime…

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Imaginez : vous êtes l’un des protagonistes de la scène qui suit…

Vous déambulez dans cette mégalopole où, depuis quelques mois des événements tragiques ont installé une ambiance plutôt insécure qui gâche un peu le plaisir et la spontanéité de la rencontre. Bref, si les gens s’y croisent, chacun semble rester sur ses gardes et tiens l’autre à distance.

Or, vous êtes à la recherche d’un logement et un vent favorable (une connaissance du propriétaire) vous a appris l’existence d’un lieu récemment restauré et vraisemblablement disponible. Une aubaine ! Vous décidez donc de tenter votre chance.

A l’adresse indiquée, vous sonnez et la porte s’ouvre sur un homme plutôt bien bâti qui arbore un large sourire aux lèvres et dans les yeux.

-« Je cherche un logement et l’un de vos amis m’a dit qu’il serait peut-être possible de loger chez vous. Est-ce vrai ? » Lire la suite

Crise de mère…

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Depuis quelques années, on parle de plus en plus du « milieu de vie ». Souvent caractérisée, sinon par une crise, au moins par une transition, cette période interpelle tôt ou tard à peu près tout le monde.

S’il est difficile à dater (40 ans ? 50 ans ?), le milieu de vie apparaît lors des périodes de doute, de réflexion, de changement telles que le moment où les enfants rentrent à l’université, quittent le nid ; où l’un des partenaires du couple, voire les deux, change(nt) de boulot, se pose(nt) des questions de sens de la vie ; où la maladie vient frapper à la porte de notre être d’une manière insistante, dérangeante, pénalisante, handicapante, sans que nous puissions y échapper… Ces périodes provoquent des crises identitaires, existentielles ou autres et inaugurent des transitions parfois majeures dans nos modes de vie. Lire la suite

Choisir c’est renoncer… ponctuellement

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La semaine dernière, je suis contacté par une organisation en demande d’accompagnement :

« Notre société (…)* lance un nouveau projet (…)* dans le cadre de son accord (…)* signé en 2015. Vous avez été présélectionné pour nous accompagner dans ce projet. »

« La vie ! », me suis-je dit à la lecture de ce courrier. « Oui, quelle vie ! » Et même, « comment va la vie, cette vie dans laquelle j’existe ».

Cela vaut bien quelques explications…

Ce message m’a fait replonger dans quelques souvenirs dont les plus anciens remontent au début des années 2000.  A l’époque, j’étais encore l’un des patrons du bureau d’études que j’avais fondé avec Christian bien des années plus tôt. Après quelques épreuves traumatisantes dont celle de licencier tous les membres du bureau lors de la première guerre du golfe, je m’étais formé à l’accompagnement professionnel, à la communication et à la gestion des émotions. J’étais sur le point de décider une mutation professionnelle majeure : quitter le bureau d’études, mes associés, nos collaborateurs, les clients et les projets. Lire la suite

Mixed emotions…

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En l’espace de quelques semaines, deux sources diamétralement opposées (un article sur Huffington Post* et un film des Studios Pixar) m’ont dit des choses différentes. Comment les réconcilier ?

D’abord l’article

Les journalistes du Huffington post ont réalisé que parler sans cesse des évènements négatifs qui se produisent dans le monde, non seulement ne rend pas compte de la réalité des choses, mais produit  un effet  défavorable sur les lecteurs.

En ne donnant pas au public la totalité des faits, nous nous exposons à des conséquences fâcheuses, parmi lesquelles figurent la montée du cynisme, la résignation, le pessimisme et au final le désespoir de voir un jour les problèmes réglés… Lire la suite