Courir après le temps au risque de le perdre…

Réunis entre pairs ce week-end, nous nous interrogeons sur l’énergie dans laquelle nous sommes alors que le souvenir des vacances passées commence déjà à s’estomper. Chacun y va de son commentaire:

« C’est loin et je suis déjà dans le rythme de l’année commencée… »; « Quelle belle période d’arrêt, j’ai farnienté, je me suis promené, j’ai regardé la nature et j’ai lu ! Ça m’a donné envie de prendre le temps de lire durant l’année ! »; « De belles vacances ressourçantes au niveau physique et le constat que j’étais encore fatigué émotionnellement ! Comment en sortir ? »; « J’ai besoin de repartir me reposer, mais quand le pourrai-je ? »; etc

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Binamé binôme…*

Après avoir longtemps travaillé en France, je ne m’attendais pas à avoir si rapidement autant de travail dès mon retour en Belgique.

La question de créer un partenariat ou une association s’est donc vite posée. Il faut dire que l’accompagnement d’organisations, qu’elles soient industrielles, associatives ou publiques nécessite idéalement un duo d’intervenants, histoire de composer un « système accompagnant » face au « système accompagné ». Ne dit-on pas – surtout en Belgique qui en a même fait sa devise – que l’union fait la force?

Le dessin ci-dessous illustre tous les aspects constitutifs du succès que devront donc rencontrer les associés. C’est dire l’importance de bien choisir son/sa/ses partenaire(s)…

Tous les chemins mènent à l’homme…

Quels chemins ai-je emprunté aujourd’hui ?

A Chambéry depuis quelques jours, je quitte ma chambre d’hôtel pour rejoindre la salle de petit déjeuner. Deux volées d’escaliers et un couloir me mènent à ma table. Les lumières qui s’animent au gré de ma progression me donnent une belle impression : celle d’être accueilli et accompagné.

Rassasié, je quitte l’hôtel en voiture et me dirige vers la gare.

En attendant mon train, je flâne dans la salle des pas perdus d’où j’ai une vue imprenable sur mes contemporains qui se croisent dans tous les sens : navetteurs, touristes, travailleurs dans les boutiques, grands-parents en mal de petits-enfants, amoureux sur le chemin de Cupidon… 

Coache toujours!

Osman tient commerce dans un petit village de Turquie. Sa boutique regorge d’articles divers dont une large gamme de fauteuils de plage dont il a sorti deux exemplaires, histoire d’attirer le chaland.

Il se repose sur l’un d’eux quand arrive Mehmet, son copain d’enfance, de retour au village pour quelques jours.

-« Mon ami Osman, comment vas-tu ? »

-« Bien, mon ami. Et toi ? »

-« Que fais-tu ? Pourquoi n’as-tu sorti que deux fauteuils de plage ! Tu sais qu’en ville, ils en mettent beaucoup plus à leur devanture ! »

-« Ah bon, mais pourquoi en sortir plus ? »

-« Mais pour en vendre plus ! »

Prendre soin de soi, ça ne va pas forcément de soi…

Prendre soin de soi. Voilà un bel adage qui ouvre les portes menant à la félicité.

Cependant, si je me le dis souvent et que je le répète souvent à mes clients, ce concept reste relativement flou derrière ces mots magiques.

Alors, c’est quoi prendre soin de soi ?

En suivant Frankl, je sais que je peux regarder le « prendre soin » autour des trois dimensions de la personne : le corps, le psychologique et le noétique*.

Tout au long de l’été, les magazines ont abondamment parlé de ce thème. Le Vif / L’Express s’est même fendu d’un article qui, malgré son titre (« Comment entretenir ses capacités intellectuelles en 10 points ? ») s’applique parfaitement au thème du jour.

Il est signé W.B. et je vous le livre à peu près tel quel :

J’ai besoin de vacances, pas vous?

En commentaire d’un article récent, Lara demandait qui fixe la ligne jaune et où il faut la placer.

Entre autres réponses, il m’en vient une qui me concerne au premier chef. Bien que passionné par tout ce que je fais et vis, je suis actuellement fatigué, claqué, moulu.

C’est donc mon corps qui fixe une ligne jaune. Il s’exprime assez clairement en ce sens : raideurs dans le cou et sur les trapèzes, courbatures et tensions musculaires… Mon psychisme montre lui aussi l’existence d’une ligne jaune.

Bonne année!

Pour beaucoup d’entre nous, un bon temps de repos, de vacances, de rencontre se termine et la vie professionnelle reprend son cours. Souvent, cette période a été propice pour dresser  un rapide bilan de son activité professionnelle de l’année écoulée. Elle est aussi une période de prise de recul nécessaire à notre hygiène, parfois dans le froid régénérant.