L’union fait la force

J’aime beaucoup l’adage qui illustre cet article. Je le mets d’ailleurs en pratique lors de mes accompagnements, qu’ils soient individuels ou collectifs.

Ainsi, dans le cadre d’accompagnements individuels, je me fais superviser et je vais en thérapie. Je témoigne alors de ce que je vis dans ces coachings ou ces logothérapies. Je construis également ma part de relation avec le coaché et nous co-élaborons les recherches d’options, les ouvertures, les prises de recul qui existent des deux côtés. C’est bien une relation de partenariat « collectif » que nous soutenons ainsi afin d’aller plus loin.

Et si dans les interventions relatives aux équipes et organisations, je travaille en binôme, c’est parce que j’ai constaté que prendre appui sur « l’autre » pour construire me permet de revenir dans mon okness, de ré-activer ma créativité, de stimuler la réflexion, de poser les diagnostics et d’agir en conscience. 

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Quand la communication tombe à l’eau-à l’eau…

-« Allo… »

-« Bonjour, je suis bien chez M.A.C. (prononcez mac) ? »

-« Tout à fait Madame, comment puis-je vous aider ? »

Ne se souvenant pas avoir croisé de « vendeur-homme » dans la boutique :

-« Qui êtes-vous ? »

-« Je suis Jérôme. »

-« Enchanté, Jérôme, pouvez-vous me passer Cristelle ? »

-« Cristelle n’est pas là, je peux vous aider ? »

-« C’est embâtant, Cristelle connaît les produits qu’elle m’a conseillé. Il vaut peut-être mieux que je rappelle quand elle sera là … »

-« Rassurez-vous, moi aussi je connais bien les produits. Faisons un essai et voyons déjà si je peux vous aider, d’accord ? »

-« Okay, je vous appelle à propos du vernis … »

-« Du vernis ? Et vous vous en servez pour quoi ? »

(le doute s’installe de part et d’autre…)

Accueillir la différence, ça fait une sacrée différence…

Visite du mémorial de Kigali. Le bâtiment est beau, sobre, solide. Sur trois niveaux, les génocides (notamment celui perpétré au Rwanda contre les Tutsis) sont décrits et commentés.

Nous nous étions préparés à notre visite dans ce pays, notamment avec des exercices de compréhension de nos différences individuelles. Et pas seulement culturelles.

Ethnie, genre, culture, nationalité, métier, famille d’origine, tous ces éléments participent à notre construction individuelle et à notre différenciation d’avec nos familles, voisins et amis. Ces différences nous invitent aussi à reconnaître nos ressources individuelles et mutuelles pour nous écouter, nous comprendre et coopérer. Cristina nous y avait aidé et m’a inspiré ce texte.

Que retenir de cette visite du memorial? Un élément de compréhension particulier : lorsque les belges sont arrivés en Rwanda au début du siècle dernier, ils ont émis une carte d’identité sur laquelle figurait l’ethnie du porteur. Le commentateur relevait que la préparation du génocide avait peut-être commencé là…

Réveiller, relier et relire…

Ce matin au réveil, je me souviens à peine des rêves qui m’ont traversé durant la nuit. Faute de « souvenirs nocturnes », je laisse mon esprit vagabonder et jouer sur les réflexions de la dernière journée.

Me revient alors le souvenir de ces exercices qui, à l’école, nous demandaient de relier les éléments de la première colonne avec ceux de la dernière, pour en faire des phrases cohérentes, avec les éléments de liaison de la deuxième colonne.

Je vous invite à le faire aussi avec ce qui suit :

La violence au-delà des clichés…

Qu’ont en commun les images suivantes* ? (Tentez de vous les figurer au fur et à mesure de la lecture) :

Un divan avec 6 bébés du même âge, assis dans des positions différentes

Deux amoureux enlacés

Une chute d’eau

Une horloge avec une heure représentée (différente du 10h10 cher aux horlogers)

Des loups hurlants

Viking avait raison et moi, j’avais Thor…

Histoire banale mais édifiante :

Il y a quelques mois je commande chez Viking du petit matériel de bureau. Service impeccable, livraison le lendemain et paiement le jour même.

Pourtant, un mois plus tard, je reçois, à mon grand étonnement, un mail de rappel de paiement. Je vérifie immédiatement que le paiement a bien été fait avec la communication adéquate et j’en informe l’entreprise par mail.

Deux semaines plus tard, nouveau mail de rappel. Ca commence à m’irriter et je leur fais part de mon courroux, convaincu que les choses vont enfin rentrer dans l’ordre.

Pourquoi faire aujourd’hui ce qui peut attendre demain?

Denise est malheureuse et en colère. Elle est triste parce qu’elle n’avance pas dans son projet maître*. Alors qu’il est tellement vital pour elle, quasiment existentiel.

Du coup, Denise s’en veut et se reproche de n’être même pas capable de mener son projet jusqu’à son terme. Et ce n’est pas tout : « Comment est ce même possible que je sois professionnelle de la communication ? »

Elle me raconte : « J’ai un projet important qui compte plus que tout pour moi. Je connais les prochaines étapes à passer dont la première est de communiquer à l’extérieur et je ne suis pas capable de les mettre en œuvre ! Et en plus, je reçois des clients qui viennent me parler d’une problématique que je connais bien et qui est vraisemblablement la même que la mienne actuellement : la procrastination ».

Regards croisés sur une histoire louche…

Je vous invite à poser un diagnostic en partant de l’histoire suivante :

«Boris et Hermann viennent d’être arrêtés par la police et mis au cachot. Eperdue d’amour, Grazia vient plaider la cause d’Hermann, son compagnon. Elle supplie le policier de garde de libérer les deux hommes. Le gardien y consent à la condition que Grazia passe la nuit avec lui, ce qu’elle accepte…

Le lendemain, le policier libère comme convenu ses deux prisonniers. Dès sa sortie, Hermann demande à Grazia comment elle a pu persuader le policier de les relâcher. Grazia confesse alors la vérité et est très étonnée par la réaction d’Hermann : il l’insulte, la traite de traînée et lui fait savoir qu’il ne veut plus jamais la revoir. Entendant cela, Boris prend la défense de Grazia à qui il propose de quitter la ville avec lui. Il lui promet de lui être dévoué jusqu’à la fin de ses jours. Elle accepte et ils s’enfuient. »

Mmmh, no Labrador, no race!

Une histoire toute bête où il n’est en définitive question que de complicité, de partage et de private joke :

Attablés à la buvette d’un bar du bord de mer, Belie et moi sirotons un rafraichissement en dégustant des boulettes de poisson.

Je profite pleinement de ce moment hors du temps et laisse mon regard errer à sa guise. A un moment, mon regard se pose sur un point précis. Sans doute un chien puisque notre voisin de table me regarde en disant :

-« O scilos »*

Mettons de l’ordre dans nos « affaires »!

Pierre me disait tout à l’heure qu’à 80 ans, ses parents lui avaient annoncé avoir mis leurs affaires en ordre. « Nous sommes prêts ! »

Mais prêts à quoi ?

Aujourd’hui, en entreprise, il faut bouger tous les trois ans. Après cela, c’est mauvais pour le cv : « Tu fais du sur-place, Coco, tu végètes, tu es sur une voie de garage. Tu es mort. Alors, agis et mets tes affaires en ordre !  »

Souvenez-vous de l’histoire des 3 enveloppes! Là aussi, il s’agissait bien de « mettre ses affaires en ordre » dès le début de son activité.