Archives du mot-clé rire

Farce centripète…

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«Valérie Lemercier, l’actrice qui ose rire de tout.» Ce titre en couverture du dernier numéro de Vanity Fair France tombe à pic. Il me permet de rebondir sur une expérience aussi agréable que pertinente* vécue lors de la dernière journée de formation à la TOB (Théorie Organisationnelle de Berne) à Chambéry.

Que je vous explique le contexte : la journée se déroulait sur le thème du leadership. Pour favoriser une pédagogie « nonakienne »**,  j’alternais apports théoriques, partages d’exemples, mise en pratique de la théorie autour de situations personnelles et/ou professionnelles, échanges et moments de pause.

Vers 17 heures, des bruits se font entendre à l’extérieur du local, quelqu’un frappe à la porte qui s’ouvre brutalement. Une clowne fait irruption et demande : « c’est bien ici la formation tobienne de Philippe Rogier ? On m’a dit que c’était un drôle de Gus et je vous le confirme. »  Lire la suite

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Une scène distraction…

vignesMaître Alain Kramer, avocat parisien de renom, marié et père de famille heureux mène une vie aisée que rien ne trouble. Jusqu’à ce matin où, groggy, il se réveille nu dans le clic-clac de son salon.

Devant lui, deux cent personnes assistent à la scène qui, partiellement averties par le titre de la pièce, rient sous cape. Il est vrai que la situation est cocasse et laisse entrevoir une suite qui ne l’est pas moins. En effet, maître Kramer n’est pas seul dans ce lit de fortune (ou d’infortune). A ses côtés, Nicolas Prioux, son conseiller fiscal se réveille, nu lui aussi. Aucun d’eux ne se souvient de ce qui les a amenés là. Et cela ne s’améliorera pas avec l’arrivée de la femme de l’avocat dans le salon. Comment lui expliquer cela et par où commencer quand on ne se souvient pas soi-même de ce qui est arrivé ? Dans un univers rempli de repères rassurants, l’aventure de notre avocat l’est nettement moins : plus rien n’est explicable, plus rien n’est rationnel!
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Méconnaissance des signes de reconnaissance…

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Donner un signe de reconnaissance est un véritable exercice qui se révèle parfois bien périlleux. Je sais, bien sûr, qu’il existe des signes de reconnaissance conditionnels et d’autres inconditionnels. Je sais aussi que certains peuvent être positifs et d’autres négatifs. Je sais enfin qu’il est blessant, et même persécutant, d’en donner des inconditionnels négatifs. « Tu es con » sera toujours déplacé, inadéquat et blessant.

J’ai la croyance que ma croissance est stimulée principalement par les signes de reconnaissance positifs, souvent conditionnels, que je reçois et que j’intériorise, après percolation et énaction. Lire la suite

Ce sale gamin est un brave type!

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J’ai rencontré Laurent Baffie en chair et en os. Je trouve amusant de parler de chair car selon le champ sémantique choisi, les mots peuvent dire tellement de choses différentes. En effet, le mot « chair » n’a pas le même sens dans le langage courant qu’en phénoménologie.

En l’occurrence, j’ai donc rencontré Baffie en chair dans les deux acceptions du mot. Je m’explique…

De passage à Paris avec Belie, nous sommes allé « Sans Filtre », de et avec Laurent Baffie. Dès le début du spectacle, Baffie est dans le registre qu’on lui connait : grossier, provocateur, agressif. La scène évoque une consultation chez le psychothérapeute. Exagérations, généralités et clichés sont de mise car le rire est à ce prix. Nous sommes clairement dans la caricature et le second degré. Lire la suite