Aujourd’hui, c’est la première fois que je retourne à l’aéroport de Zaventem depuis les attentats du 22 mars.
Depuis ce matin, je suis anxieux. Je sais qu’il faudra partir plus tôt et ne pas arriver à la dernière minute afin de passer tous les contrôles de sécurité.
Pourtant, j’ai du mal à quitter le cocon familial. Pas dans mon assiette, je cultive le(s) paradoxe(s) : j’ai faim et pas envie de manger ; je suis fatigué et incapable de m’asseoir ; je suis pressé de partir et la maison me retient…
Pressé par le temps, j’ai quand même fini par descendre au garage pour partir vers l’aéroport. En fait, une partie de moi y était déjà depuis longtemps… Lire la suite