
Jeudi dernier, en route vers de nouvelles aventures, l’autoradio diffuse « Les Coulisses du Cinéma ». Le réalisateur belgo-marocain Nabil Ben Yamir y parle du tournage de son prochain film « Dode Hoek » (« Angle Mort » en français) dont la sortie est prévue début 2017.
Le film narre l’histoire d’un inspecteur de la police d’Anvers amené à visiter les quartiers de Charleroi.
Nabil Ben Yamir tenait à ce qu’une partie du film se passe en Belgique, terre qui l’a vu naître et à laquelle il est reconnaissant. Il s’est donc battu pour que les scènes belges se déroulent à Charleroi et à Anvers, dans des quartiers « vrais » et « beaux ». Je l’entendais dire que certains s’en étonnaient et lui suggéraient d’autres lieux de tournage. Et lui de répondre qu’il cherchait l’authenticité dans les endroits filmés. « Peut-être la première fois qu’une équipe de tournage mettait les pieds là-bas ».
A la réflexion du journaliste sur ce que ce film semblait être un combat de tout moment, le réalisateur répondit :
« Faire un film, c’est faire la guerre. Ça parle de soi ».
Je me suis arrêté sur le bord de la route, le temps de retranscrire cette phrase qui m’avait éclaté au visage. Lire la suite →