Nathan n’est plus à la fête!

Nathan est patron, une fonction qu’il partage avec son associé. En effet, ils sont deux à diriger la boîte de consultance spécialisée dans le secteur public et associatif.

Arrivé il y a trois ans, Nathan s’est investi corps et âme dans ce projet. Il a fait évoluer le métier du cabinet vers plus de coopération et d’ouverture avec le privé. Et contre toute attente, son associé en souffre au lieu de s’en réjouir. Pis, il semble reporter sa souffrance sur le dos des collaborateurs … et de Nathan. Rigidité, manque d’ouverture et multiplication d’exigences inutiles ou inappropriées sont devenus sa marque. 

Nathan n’est plus à la fête, il a l’impression de revivre en boucle certaines situations de sa vie professionnelle passée. Une fois encore, il veut quitter l’entreprise qui l’emploie (et dont il est actionnaire, cette fois) pour fuir une situation qui ne lui convient pas. Cette prise de conscience lui est très pénible et génère une solide dose de culpabilité.

Plus de fête (désolé, Freddie), plus de rêve (à toi, Jacques) et plus d’autre souhait que celui de fuir. Alors que faire ?

Si j’en crois Jacques Brel, il faut remettre de la recherche, de l’aventure, de la vie et de l’amour dans ce triste tableau. Dans un autre registre – le mien, en tant que coach et logothérapeute – il y a urgence à  aider Nathan à retrouver le sens de sa vie, à se reconnecter à lui-même, à être présent à lui, à retrouver de l’auto-compassion, à constater ce qui est occupé à se passer et à ouvrir grand son cœur pour s’accueillir. De nouvelles options viendront qui permettront peut-être de confirmer sa décision première…

Ou pas.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Note: et comme vous m’êtes très sympathiques, je vous offre, en guise de bonus, le texte du grand Jacques: «Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable »

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