Les regrets sont éternels. Surtout à la fin…

regret

Valentin me rappelait récemment un article de Bronnie Ware. J’ai envie d’en partager l’essentiel avec vous, même si je suppose que, pour la plupart d’entre vous, vous ne travaillez pas avec des personnes en fin de vie.

Bronnie Ware a interviewé des personnes en fin de vie à propos des regrets qu’ils pouvaient avoir à leur âge et dans leur situation.

L’article complet peut être obtenu sur internet. En résumé, les 5 regrets les plus souvent formulés sont : De ne pas avoir eu le courage dans la vie de suivre ce que dictait mon cœur plutôt que de vivre une vie conforme à ce qu’on attendait de moi.

  • D’avoir accordé autant d’importance à mon travail.
  • De ne pas avoir eu le courage d’exprimer ce que je ressentais intérieurement.
  • De ne pas avoir gardé le contact avec mes amis.
  • De ne pas avoir fait le choix d’être plus heureux

Transcris de manière positive et volontariste (histoire de ne pas plomber inutilement l’ambiance de ce blog), cela devient :

  • Vivre, c’est faire des choix, mes choix, en tenant compte de mon environnement. Mon cœur et ma conscience sont comme des boussoles pour avancer sur mon chemin. Je peux les entraîner pour qu’ils m’aident dans le choix de mes valeurs et dans leur mise en œuvre.
  • Le travail est un excellent endroit pour vivre mes valeurs et trouver un sens à ma vie. C’est l’un des lieux privilégiés pour agir. Pas le seul. Et je peux choisir et décider d’en vivre d’autres.
  • Mes affects, mes besoins, mes désirs et mes pulsions sont ce qui témoigne de ma vie, de mon existence. Les exprimer est donc vital.
  • C’est dans la rencontre et le regard de l’autre que j’existe aussi. Mes amis et ma famille sont le creuset que je peux entretenir. S’ils me sont importants, je le suis pour eux aussi.
  • Trouver un sens à sa vie est le moteur vital de la motivation. L’effet en est le sentiment d’accomplissement et de bonheur. Choisir permet de décider. Décider, c’est trouver la liberté et la responsabilité. La responsabilité conduit à l’accomplissement et au bonheur.

Merci Valentin ! Et vous, qu’en pensez-vous ?

2 commentaires sur « Les regrets sont éternels. Surtout à la fin… »

  1. Oui, ça recoupe le fruit du travail d’Elisabeth Kugler-Ross sur le même thème. Je l’utilise souvent sur mes interventions sur la relation à l’argent car je vois l’importance que certains accordent à l’argent alors qu’au moment de leur départ, Elisabeth K-R disait ne jamais avoir entendu quelqu’un regretter de ne pas avoir gagner plus d’argent. L’essentiel est ailleurs, semble-t-il et si chacun peut s’en rendre compte avant de faire son bilan en fin de vie, c’est encore mieux 🙂
    Merci pour ce rappel.

    1. Bonjour Christian, chouette de faire le rapport avec l’argent. C’est comme si l’expression de regret « de son vivant » d’un manque d’argent, d’une maison pas comme … , d’une vie pas assez … n’était qu’une expression superficielle derrière laquelle se vivent un manque, une frustration, un vide peut être même existentiel ! A suivre. Merci de cette reflexion.
      Philippe

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